Mépris et cynisme du gouvernement et du MEDEF ; divisions syndicales ; mauvaise foi médiatique ; répression et provocations de l’État policier :
chômeurs, retraités, précaires, travailleurs, lycéens, étudiants, syndiqués ou non,
PLUS QUE JAMAIS RESTONS SOLIDAIRES,
REGROUPONS-NOUS !
La mobilisation lors des manifestations est absolument colossale. Des actions déterminées ont lieu. Le gigantesque ras-le-bol contre toutes les conditions de vie, de travail, de galère, qui nous sont imposées déborde largement la question des retraites. La forte combativité qui s’exprime à la base a empêché jusque là l’État et les directions syndicales de siffler la fin de la récréation, prévue depuis longtemps au nom de la « nécessaire négociation ». Mais la lutte active, ouverte, s’étend-elle pour autant ? Ne restons pas coincés entre le calendrier parlementaire et celui des « journées d’action », des « blocages » à répétition qui ne sont un réel soutien à la lutte qu’à condition que les sentiments de solidarité qui les animent permettent aux grèves de s’étendre et de se coordonner.
NE DÉLÉGUONS PAS LA LUTTE ! TOUS MOBILISÉS !
Les assemblées ouvertes qui rassemblent de plus en plus de personnes en fin de manif et chaque jour dans de nombreuses villes, dont Toulouse, expriment une première prise de conscience de notre force et de la volonté de rechercher les meilleurs moyens pour faire aboutir nos exigences, si nous arrivons à mieux renforcer notre union. Continuons !
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE OUVERTE À TOUS
INTERPRO ET INTERCATÉGORIELLE — 14h30
Jeudi 28 octobre – La Chapelle – 36, r. D. Casanova
Syndiqués, non syndiqués, travailleurs ou chômeurs, retraités, précaires, lycéens et étudiants, ouvrons la plus large discussion pour décider de notre action : Quelles perspectives pour le mouvement actuel ? Comment organiser la lutte ? Quelles actions à venir ? Quels sont les vrais casseurs : les « jeunes » ou l’État ? Quelle stratégie des appareils syndicaux ? Comment manifester notre solidarité (grève, caisses de soutien) ? Quelle « retraite » pour les chômeurs, les précaires ? Quelle « solution » aux retraites dans le cadre capitaliste et du travail salarié ?